Ci-dessous l'article à paraître dans "Reflets" du mois d'Avril :
"Avec une abstention record de 50%, le maire PS sortant a été reconduit dans ses fonctions.
Dans un contexte général difficile de réformes indispensables au pays, la droite a perdu les éléctions locales.
A Bondy, les problèmes de gestion de la ville restent entiers et ce n'est pas Gilbert ROGER qui les résoudra, élu depuis 25 ans, la dette municipale est toujours aussi importante.
Les emprunts vont se succéder encore, année après année, comme c'est déjà le cas depuis longtemps.
Les conséquences des mauvaises affaires (dont le maire est l'un des responsables) et de la liquidation de la SEMICOB (société d'économie mixte de la ville) vont continuer à peser sur les finances communales en augmentant la pauvreté entretenue par les élus de gauche depuis toujours.
L'opposition n'a aucun moyen pour exister face au système politique installé à Bondy et ne peut compter que sur une vague nationale favorable pour avancer.
Contrairement aux élus de gauche majoritaires qui sont rémunérés et ont les moyens de la mairie (locaux, voitures, téléphones...) les élus d'opposition sont complètement bénévoles et ne bénéficient d'aucun moyen pour assurer correctement leur mandat.
C'est une situation injuste qui conduit , en plus, à exposer celles et ceux qui se sont présentés aux représailles du mécontentement...
Un problème est posé : les moyens donnés aux élus minoritaires.
Sans moyens, les élus minoritaires sont un alibi à une pseudo-démocratie et ne peuvent que conforter une vraie dictature..."