La majorité de gauche ne nous permet pas de nous exprimer sur les résultats des élections internes du parti socialiste. En effet, en exigeant "au plus tard pour le 17 novembre" notre article pour le "Reflets" à paraître en décembre, le service de communication de la ville de Bondy nous empêche de commenter les résultats de la section socialiste bondynoise qui doit voter afin d'élire son premier secrétaire les 20 et 21 novembre prochains. Cet article sera donc décalé dans le temps, ce que nous regrettons vivement. Il est pourtant très important de savoir sur quelle ligne politique la municipalité majoritaire de gauche compte s'inscrire pour gérer la commune. Evidemment avec Gilbert Roger, le cap parait difficile à tenir. Le maire de Bondy avait, au moment de la présidentielle, soutenu Ségolène Royal; il l'avait d'ailleurs reçue en grande pompe dans notre belle salle omnisports. Malheureusement, depuis, Ségolène Royal a perdu contre Nicolas Sarkozy, avec, malgré tout, un très honorable 47%. Lionel Jospin était loin de ce score en 2002... Pour le Congrès de Reims, Gilbert Roger a, cette fois-ci, soutenu la motion de Martine Aubry dont les orientations politiques sont, sur bien des points, en complète contradiction avec Ségolène Royal : libéralisme, économie de marché, alliance avec le modem ou avec l'extrême gauche etc. sans parler de la refonte des instances du parti. Au moment où ces quelques lignes sont écrites, nous ne savons pas laquelle des deux gagnera et comment les socialistes de Bondy se situeront. Tout ce dont nous sommes sûrs c'est qu'il n'y a pas, pour l'instant au PS, un projet largement majoritaire et crédible sur lequel peuvent s'appuyer les élus locaux. Chacun va continuer à gérer comme il peut dans son coin. Le parti socialiste, au congrès de Reims, a donné son état des lieux : celui de la DISPERSION GENERALE.