L'inévitable réforme sur les retraites a déclenché dans le pays une véritable tempête sociale dont les syndicats se sont faits les fers de lance.
On peut regretter l'obligation du nécessaire passage du départ à la retraite de 60 à 62 ans à taux plein et la présentation faite par le gouvernement, mais il faut bien admettre la réalité des comptes si nous voulons que les retraites restent financées à terme.
La grave crise financière que nous traversons n'arrange rien, au contraire, elle contribue à l'urgence des décisions.
L'arrivée des lycéens dans le conflit est l'une des conséquences de l'affrontement actuel. A Bondy comme ailleurs, ils sont descendus dans la rue.
A titre personnel, je ne pense pas que ce soit leur place à leur âge sur le thème de la réforme des retraites de participer à des manifestations où des dérapages dangereux sont toujours possibles.
Nous espérons vivement qu'un terrain d'entente sera trouvé rapidement afin que nos concitoyens ne continuent pas à souffrir du désordre dans leur vie quotidienne.